Cet article traite des différences entre les rapports d’impressions de Triton Digital et les rapports similaires de fournisseurs tiers, et que faire en cas de divergences.
Définition de l’écart publicitaire
On parle d'écart de données publicitaires lorsqu'il existe une différence entre les données de diffusion de votre serveur publicitaire et celles provenant d'une source tierce.
Selon l’IAB, tout écart inférieur à 10 % est acceptable. Nos recommandations sont les suivantes :
Les écarts compris entre 1 et 5 % ne devraient pas être préoccupants. Vous devez cependant tout de même vérifier la configuration de votre balise ou de votre dispositif de suivi tiers. (Voir ci-dessous pour plus de détails.)
Pour les écarts supérieurs à 5 %, il convient de creuser davantage. Merci de consulter la section ci-dessous sur les raisons potentielles des divergences avant de soumettre un ticket à l’assistance.
Afin de détecter rapidement toute anomalie potentielle, nous vous recommandons de demander un rapport de diffusion quotidien au tiers (ou à votre annonceur/agence) deux jours après le début de la diffusion de votre vague.
Raisons possibles des écarts
Différentes méthodologies sont utilisées pour mesurer une impression
Souvent, le serveur publicitaire et la société externe ont recours à des méthodes de comptage distinctes pour mesurer le nombre d'impressions publicitaires. Demandez au tiers comment il comptabilise une impression et comparez avec la méthode de Triton.
Révision : Méthodologie de comptage des impressions Triton pour le contenu en continu et les podcasts :
En continu (stations de radio) :
Avant la diffusion : les sessions courtes sont ignorées, toutes les publicités qui auraient pu commencer lors d’une session courte ignorée ne sont pas comptabilisées comme une impression. L’impression est considérée comme diffusée deux secondes après le début de la diffusion de la publicité.
En cours de diffusion : l’impression est considérée comme diffusée deux secondes après le début de la diffusion de la publicité.
Podcast :
Avant la diffusion, en cours de diffusion et après la diffusion : la publicité est insérée lors du téléchargement. L’impression est déclenchée par le téléchargement.
La méthodologie Triton n’entre pas en ligne de compte pour les appels à la demande, car c’est l’éditeur, le lecteur ou le serveur qui définit quand comptabiliser une impression.
Conformité IVT et IABv2
Il peut exister une différence entre le tiers et Triton Digital sur la façon dont l’IVT (trafic non-valide) est filtré. Pour le comptage des impressions de podcast, Triton respecte la norme IABv2.
Vérifiez auprès du tiers :
Est-il certifié par l'IAB pour le comptage des impressions de podcast ?
Filtre-t-il l’IVT ? Si oui, comment ?
Différence horaire
Chez Triton Digital, la diffusion des impressions est basée sur le fuseau horaire de la station/du podcast, tandis que les rapports sont effectués en fonction du fuseau horaire UTC.
Demandez au tiers le fuseau horaire utilisé pour l'élaboration de son rapport.
Différente définition géographique
Tous les serveurs publicitaires font appel à un partenaire pour mapper l’emplacement des adresses IP. Si le tiers utilise un partenaire de recherche géographique différent de celui utilisé par Triton, cela peut entraîner des différences significatives.
Triton utilise MaxMind pour sa recherche géographique. Vérifiez auprès du tiers pour connaître le partenaire qu'il utilise.
Fiabilité de la connexion réseau et/ou du serveur
Un serveur publicitaire tiers peut tomber ponctuellement en panne ou rencontrer un problème qui l’empêche d’enregistrer une impression.
Différence dans les paramètres des campagnes publicitaires
Le tiers a peut-être défini des règles de ciblage qui sont différentes et peuvent entrer en conflit avec vos règles de ciblage des vagues, que ce soit en termes de temps, d’auditeur, de contenu ou de ces trois éléments. Par exemple : vous n’avez pas défini de règle de ciblage géographique, mais le tiers a limité son ciblage aux États-Unis uniquement. Triton diffusera des impressions partout, en suivant les règles de ciblage des vagues, tandis que le tiers n’enregistrera que les impressions provenant des États-Unis.
Le tiers a peut-être appliqué un capping différent du vôtre.
Demandez à votre tiers s’il a défini des ciblages ou un capping de son côté et, si c'est le cas, quels sont-ils.
Utilisation abusive de balises
Votre annonceur a peut-être envoyé les mêmes balises à plusieurs éditeurs par erreur. L'entreprise tierce enregistre donc les impressions de tous les éditeurs sans distinction. Le nombre d'impressions qu'elle comptabilise est ainsi beaucoup plus élevé que celui que vous visualisez.
Demandez à votre acheteur de vérifier que les dispositifs de suivi/balises VAST qu’il vous a fournis soient uniques et n’ont pas été envoyés à d’autres personnes.
Configuration incorrecte de la balise tierce
Afin d'être sûr de bien avoir mis en place les dispositifs de suivi, lisez cet article : Travailler avec des dispositifs de suivi de contenu créatif tiers
Macros manquantes ou non prises en charge
Bien que les macros non prises en charge n’entraînent pas nécessairement la non-diffusion, elles peuvent avoir une incidence sur ce que le tiers suit de son côté.
Certaines macros, telles que cachebuster/timestamp, doivent être sauvegardées correctement ; leur absence affectera de manière significative le suivi opéré par le tiers contrairement à celui effectué par Triton. Pour plus d’informations, voir : Utilisation de macros dans TAP.
Conclusion
Si vous ne parvenez toujours pas à expliquer l’écart après avoir vérifié tous les points indiqués ci-dessus, envoyez un ticket à l'assistance client. Assurez-vous d’inclure l’URL de votre vague et le rapport du tiers (demandez-le au tiers avant de soumettre votre ticket).